Me voilà à quelques jours de mon échographie du 2e trimestre. Que, Covid et confinement prolongé au UK obligent, je vivrai pour la première fois sur quatre grossesses, seule, sans le papa auprès de moi. Je vais être totalement honnête avec toi : c’est la première fois de ma vie, la première fois de toutes mes grossesses que je ne ressens pas cette impatience folle à découvrir si bébé est un garçon ou une fille. Pour plein de raisons (on va dire « à cause de 2019 » pour résumer), je suis bien plus préoccupée par la santé de ce bébé que par autre chose. J’ai hâte de le voir bouger, d’être rassurée quant à sa croissance, à son bien-être, voir ses petites mains, ses petits orteils, son profil, chercher déjà les premières ressemblances avec ses aînés… Mais la question du sexe de bébé,
qui était déjà bien présente parmi nos proches et parmi vous pour notre 3e bébé, s’est posée encore plus souvent pour le 4e. Avec Denis on a un peu de mal à comprendre que ça puisse à ce point obséder les autres quand, pour nous, cette fois-ci, ça a encore moins d’importance que les fois précédentes, si ce n’est pas d’importance du tout. « Savoir » nous permettrait, comme pour les autres, de mieux nous projeter (et nous faciliter la tâche côté prénoms aussi, parce qu’au quatrième je vais te dire que c’est un casse-tête encore plus complexe, mais c’est une autre histoire !). Quand nous rêvions plus ou moins de n’avoir que des garçons pour les trois premiers, cette fois, c’est vrai qu’on est assez indifférents, on imagine aussi bien la fratrie en mode « boys gang » qu’en version « 1ère petite fille entourée de 3 frangins ». Dans les deux cas, ça promet d’être une sacrée épopée et on a avant tout hâte de les voir tous les 4 ensemble, c’est surtout ça qui suscite une grande impatience de notre part ! Donc qu'on choisisse ou pas de "savoir", on n'a pas de préférence, donc.
Mais avoir une préférence, au fait, c’est mal ?